Mon expérience d'aidant ressource en ETP m'a confirmé une chose. Il est plus difficile pour l'aidant d'accepter le "changement de personnalité" du conjoint atteint d'une maladie neurodégénérative type Alzheimer, que de la mère ou du père d'un âge avancé avec les mêmes symptômes. Le parent est naturellement plus âgé que l'enfant (adulte pour le coup) et nous nous attendons donc un jour à une certaine déficience, maladie ou pas, et à l'approche d'une fin de vie. Et le système n'oublie pas de nous le rappeler... bref ! A un moment de notre vie, nous quittons nos parents. Nous ajoutons éventuellement dans notre cœur un conjoint et des enfants. Ils deviennent aussi, ceux qui comptent le plus pour nous. Je ne minimise pas l'amour pour le parent tellement évident et viscéral, la peine, ainsi que notre dévouement pour lui. Un conjoint, rien ne nous prépare à cela. Nous avons partagé une grande partie de notre vie, avec les mêmes in...
"Oui, bonne fête... La fête...Non pas l'anniversaire, la fête... Hein ? Je disais bonne fête maman... Maman... oui, toi. Tu es ma maman !? Ma… mère Mais non ! je ne suis pas ton mari… (écoute-moi bien jeune palawan, JE SUIS TON FILS) Non !! pas Marie ton ancienne maîtresse religieuse... Quoi "au chocolat" ? Oui j'irai t'en acheter une demain. Je disais, ton mari, c'est papa... Ton papa ? Non, pas le tien… et il est parti il y a longtemps. Ou ? Ben au ciel. Quoi, "bonne idée" ? Tu veux prendre un bain maintenant ? Au quoi ? ... . - Oui ! voila ! La fête des mères ! (ouf !) QUOI "LA PLAGE" ? ... "