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Articles

Affichage des articles du mars, 2016

Aidant du conjoint ou du parent

Mon expérience d'aidant ressource en ETP m'a confirmé une chose.  Il est plus difficile pour l'aidant d'accepter le "changement de personnalité" du conjoint atteint d'une maladie neurodégénérative type Alzheimer, que de la mère ou du père d'un âge avancé avec les mêmes symptômes.    Le parent est naturellement plus âgé que l'enfant (adulte pour le coup) et nous nous attendons donc un jour à une certaine déficience, maladie ou pas, et à l'approche d'une fin de vie. Et le système n'oublie pas de nous le rappeler... bref !  A un moment de notre vie, nous quittons nos parents. Nous ajoutons éventuellement dans notre cœur un conjoint et des enfants. Ils deviennent aussi, ceux qui comptent le plus pour nous. Je ne minimise pas l'amour pour le parent tellement évident et viscéral, la peine, ainsi que notre dévouement pour lui.   Un conjoint, rien ne nous prépare à cela. Nous avons partagé une grande partie de notre vie, avec les mêmes in...

L'amalgame a la dent dure

Mes parents furent immigrés et de nationalité différente.  J’ai été élevé dans la tolérance et la religion catholique. Naïvement (ou pas) ma mère ne comprend pas le racisme. Nous avons tous la même couleur de sang, dit-elle. Je suis référent de quartier pour ma mairie dans une ville de région parisienne. Mon secteur comprend une cité de 2500 logements que je connais depuis toujours. Il y a une forte concentration de familles issues de l’immigration africaine. Entre autres, depuis les événements de Charlie et du Bataclan, je discute avec les tout premiers habitants qui sont majoritairement d'origine autre qu'africaine (espagnole, italienne, etc) car ils représentaient fortement l'immigration de l'époque et bien sûr française. Aujourd’hui, l'amalgame se fait sentir et je comprends cette réaction, même si je ne la cautionne pas. Car, dans une telle cité, qui n'est pourtant pas un ghetto, la vie n'est simple pour personne même pour ceux qui sont ...

23 secondes top chrono

Voici des échantillons d'un article du Parisien sur le livre "Docteur, écoutez !" de Laurence Verneuil dermatologue et Anne Revah-Levy pédopsychiatre. Ed. Albin-Michel.   En tant que patient et aidant familial, je suis d'accord à un point que vous n'imaginez même pas, sauf si vous suivez mon blog depuis le début.    Le temps de parole laissé au malade au début d'une consultation qui devrait osciller entre 10 et 20 MINUTES, se limite en réalité a... 23 SECONDES en moyenne. La relation médecin malade est la base de la médecine et le monologue du patient au début de la consultation est essentiel. Le médecin doit supporter les minutes de cette introduction pas forcément bien structurée. Ne s'agit pas de psychologie, mais bien de diagnostique. Si le malade semble se perdre en détails, phrases confuses et mots pas toujours justes, c'est le mieux placé pour parler de sa maladie et des traitements. Lui qui les vit. Le symptôme le plus évocateur ne...

L'oubli

 Nous devons tous un jour, faire face à un moment de notre vie que nous voulions oublier. A contrario, nous devons tous un jour faire face à l'oubli d'un moment de notre vie