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Affichage des articles du novembre, 2016

D’où vient cette motivation ?

D’où vient cette motivation pour aider un proche a une vie meilleure en mettant la sienne de côté ? Pour sombrer dans l’isolement, pour diminuer son espérance de vie. Et cette foutue culpabilité ? Ce sentiment destructeur se nourrissant de notre éducation et nos règles, qui nous suit consciemment ou inconsciemment comme un boulet. Consciemment, quand l’aidant prononcera toujours le mot « culpabilité » lorsqu’il devra laisser en établissement son proche dont il est responsable, alors qu’il fait certainement ce qu’il y a de mieux à ce moment-là. Inconsciemment, quand il s’investit à deux-cents pourcents pour combler les brèches de l’aidance, bien souvent jusqu’à la rupture. Comme moi d’ailleurs, lorsque je dis « des intervenants chez moi ? jamais ! ». Pour un aidant ressource qui « conseille » les autres, ça fait mauvais genre. La négligence n’est jamais bien loin aussi et pas besoin d’être un méchant : Par manque de connaissance, épuisement, isolement et vous devenez négligent pa

Comment ne pas lui dire

Comment ne pas dire à une jeune femme de 19 ans pleine de sensibilité, qui ne connait pas vraiment le statut d'aidant, le mien ; quand elle vous raconte que son grand-père de 92 ans (ça va ! l'âge de mon père) en maison de retraite, veut mourir et qu'il n'en a plus pour longtemps.  Qu'il a encore sa tête, mais qu’elle préférerait qu'il ne l'ait plus pour ne pas se rendre compte. Qu'il est sous morphine (voir, pire) car il a des douleurs, des escarres, des crampes, qu'il a la "flemme", qu'il a donc perdu physiquement, qu'il est tout maigre et qu'il ne veut plus manger. Alors oui, je ne connais pas son dossier médical, mais comment ne pas lui dire que, si son père à elle, son fils à lui, le prenait à la maison, il repartirait peut-être pour un tour... Comment ne pas lui dire, et pourtant...