Mon expérience d'aidant ressource en ETP m'a confirmé une chose. Il est plus difficile pour l'aidant d'accepter le "changement de personnalité" du conjoint atteint d'une maladie neurodégénérative type Alzheimer, que de la mère ou du père d'un âge avancé avec les mêmes symptômes. Le parent est naturellement plus âgé que l'enfant (adulte pour le coup) et nous nous attendons donc un jour à une certaine déficience, maladie ou pas, et à l'approche d'une fin de vie. Et le système n'oublie pas de nous le rappeler... bref ! A un moment de notre vie, nous quittons nos parents. Nous ajoutons éventuellement dans notre cœur un conjoint et des enfants. Ils deviennent aussi, ceux qui comptent le plus pour nous. Je ne minimise pas l'amour pour le parent tellement évident et viscéral, la peine, ainsi que notre dévouement pour lui. Un conjoint, rien ne nous prépare à cela. Nous avons partagé une grande partie de notre vie, avec les mêmes in...
Grâce aux 2
APA (allocation personnalisée d'autonomie) indépendantes, je perçois un salaire
mensuel au minimum légal et d’une durée de travail, "normale".
Sauf que, ma « permanence » est de 24/24 7/7
Ok, c’est mon choix !
Oups… !
Le jour ou l'un des deux
partira, une APA sera supprimée, le salaire sera donc divisé par 2, pour
quasiment le même travail et la même durée qu’aujourd’hui. Pour moi, un parent
ou deux, c’est pareil !
L’APA est un taux horaire inférieur au
taux du SMIC et un nombre d’heures par mois, attribué selon le degré de
dépendance.
Elle est créditée sur le compte de mes parents.
Ils sont donc mes employeurs via le CESU.
Ils doivent me payer au
taux minimum du SMIC (>APA).
Après, rien ne les empêche de me payer plus, sauf qu’ils ont peu
de moyens.
Quoi que, je pourrais les voler, car je suis à la fois le
comptable, le RH, etc. (hahaha)
(Vos commentaires apparaitront après ma validation. Merci pour votre compréhension)
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