Accéder au contenu principal

Code Alois *

Bonjour Mr Phelps
Votre mission, si toutefois vous l'acceptez, sera de retarder la progression de l'un des plus grands terroristes. Ne tentez rien de plus pour le moment. A ce jour, aucun de nos services n'a réussi à l'arrêter, mais nous y parviendrons.
La population encerclée et ensuite décimée entraine la déstabilisation de l’ensemble des structures.
Ces structures infectées sont progressivement identifiables. De quasiment aucun symptôme apparent, à ceux d’un comportement démentiel.
Vous devez préserver au maximum et par tous les moyens possibles, les ressources encore disponibles.
Votre mission sera difficile et vous marquera longtemps, mais vous êtes notre seul espoir
Le groupe terroriste s’appelle :   "Al  Zhei  Mer"
Si vous échouez, nous nierons avoir eu recours à vos services.
Ce message s’autodétruira dans 5 secondes
 
* Alois Alzheimer
médecin psychiatre, neurologue, et neuropathologiste bavarois, connu pour sa description en 1906 de la maladie qui porte son nom.


 

 

Commentaires

  1. Courage pour votre mission Mrs Phelps. Amitié Doune

    RépondreSupprimer
  2. mais c'est génialissime cette façon de présenter les choses!!!
    maintenant yapluka dérouler...
    j'attends le prochain épisode ;-)
    patience, force et courage!!!

    RépondreSupprimer
  3. https://www.youtube.com/watch?v=p0KXEC4BmCI

    RépondreSupprimer
  4. Quel artiste jongleur de mots et de situations!
    Merci d'expliquer la vie est ses aléas de cette manière.

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

Aidant du conjoint ou du parent

Mon expérience d'aidant ressource en ETP m'a confirmé une chose.  Il est plus difficile pour l'aidant d'accepter le "changement de personnalité" du conjoint atteint d'une maladie neurodégénérative type Alzheimer, que de la mère ou du père d'un âge avancé avec les mêmes symptômes.    Le parent est naturellement plus âgé que l'enfant (adulte pour le coup) et nous nous attendons donc un jour à une certaine déficience, maladie ou pas, et à l'approche d'une fin de vie. Et le système n'oublie pas de nous le rappeler... bref !  A un moment de notre vie, nous quittons nos parents. Nous ajoutons éventuellement dans notre cœur un conjoint et des enfants. Ils deviennent aussi, ceux qui comptent le plus pour nous. Je ne minimise pas l'amour pour le parent tellement évident et viscéral, la peine, ainsi que notre dévouement pour lui.   Un conjoint, rien ne nous prépare à cela. Nous avons partagé une grande partie de notre vie, avec les mêmes in...

J'ai dù faire un joli rêve :)

La semaine dernière, dans mon appartement - où habitaient également feu mes parents - j'ai eu un incident matériel. Sur le coup, j'ai imaginé la pire raison et conséquence à ce problème qui pouvait entraîner une énorme galère pour le réparer. Bref ! je ne souhaite pas détailler plus et ce n’est pas important. C'était en fin de soirée et je me suis couché avec cette idée qui me rongeait. J'ai vu les heures passées sur mon réveil.   On ne va pas se cacher, depuis un moment, je suis un peu sombre moralement et la moindre contrainte ou contrariété à mon sujet me casse le moral. Alors qu'en parallèle, je défonce tout pour aider mes proches et mon voisinage. (Re bref, et chut le psy stp !)   Dans mon lit, j'imaginais déjà tous les scénarios et je planifiais les démarches dans ma tête. Je me décomposais vu la tache. 1h 2h 3h 4h, tic-tac tic-tac …. Et la dernière heure dont je me souviens était 5h.   Ensuite… oups… j'ai ressenti… une main prendre la mienne. Et avec ...

Délivrance

Des jours enfermés dans cet espace sombre. La seule issue est si minuscule que personne ne peut s’échapper et nous nous entassons de plus en plus. L'endroit est vieux et sans activité depuis bien longtemps. Les murs risquent de céder sous la pression et dieu sait ce qui nous attend de l'autre côté.   Nous sommes déshydratés, par le manque d'eau, mais aussi par la nourriture inappropriée.  Mon jour est arrivé, je dois absolument profiter de cette fenêtre de relâche. J'y vais. Je me faufile. Je me déshydrate de plus en plus. Un long couloir agressif, vicié, me dirige vers la sortie.  Enfin, j'y suis ! Je tente de passer, je force, ça fait mal, mais il faut que je sorte.  J'aperçois la lumière, encore un effort, ALLEZ ! ça y est ! La délivrance !  Maintenant, je suis libre et mes camarades seront moins à l'étroit, un temps, en attendant leur heure.   ALLE LLUIA !! Non, je ne motive pas une équipe de football, mais OUI, MA MERE A GAGNE ! ...