Mon expérience d'aidant ressource en ETP m'a confirmé une chose. Il est plus difficile pour l'aidant d'accepter le "changement de personnalité" du conjoint atteint d'une maladie neurodégénérative type Alzheimer, que de la mère ou du père d'un âge avancé avec les mêmes symptômes. Le parent est naturellement plus âgé que l'enfant (adulte pour le coup) et nous nous attendons donc un jour à une certaine déficience, maladie ou pas, et à l'approche d'une fin de vie. Et le système n'oublie pas de nous le rappeler... bref ! A un moment de notre vie, nous quittons nos parents. Nous ajoutons éventuellement dans notre cœur un conjoint et des enfants. Ils deviennent aussi, ceux qui comptent le plus pour nous. Je ne minimise pas l'amour pour le parent tellement évident et viscéral, la peine, ainsi que notre dévouement pour lui. Un conjoint, rien ne nous prépare à cela. Nous avons partagé une grande partie de notre vie, avec les mêmes in...
Être chez le dentiste avec son aidé, âgé, atteint d'une maladie neurodégénérative, anxieux de nature, attendre 1h20 dans une salle d'attente de 3m2, savoir que son deuxième aidé est seul à la maison en pouvant imiter a tous moments Rémy Julienne et enfin maintenir le premier 30 mn la bouche ouverte... c'est comme... partir en vacances 1 mois en Sibérie, en camping-car avec les 7 nains, sans Blanche-Neige et avec que des pommes du château à manger. On a hâte de rentrer ! OUIIiiii !!!!